Alors comme ça nous sommes tous des poussières d'étoiles ?

Le mystère du vivant

Accueillir la part de mystère qui se trouve en nous

Qu'est-ce que le vivant?

Le simple fait de parler et de penser le vivant fait intervenir un certain nombre de limitations que notre esprit humain préfère souvent oublier. Les avancées technologiques ont permis de mettre en évidence l'existence de niveaux de réalité qui dépassent nos perceptions spontanées, et continuent même de dépasser la compréhension intellectuelle et rationnelle des scientifiques les plus reconnus mondialement.

Le vivant n'est pas réductible à ce que nous en percevons, pas plus qu'à ce que nous en comprenons. Il est mû par un ensemble d'interconnexions visibles et invisibles dont nous dépendons tous individuellement comme collectivement.

Le mystère

Depuis la nuit des temps (vous remarquerez en passant que cette expression populaire évoque la nuit, semblant appuyer la dimension obscure d'un temps dont la mise en lumière n'a pas encore vu le jour...) l'être humain mobilise son esprit à imaginer lever le voile sur ses origines et à légitimer son existence par la culture dans laquelle il est né et à travers laquelle il se reconnait. Cette quête a déchainé et déchaine encore des passions de tout bord, au prix de conflits comme de dénis occasionnant régulièrement la mise à mort d'une partie du vivant.

La nature humaine

L'humain... Une espèce à part ?

Quelle place l'être humain occupe-t-il dans le vivant ?

L'espèce humaine est une forme de vie vulnérable. Elle est soumise pour sa survie à la satisfaction de besoins physiologiques et de besoins psychologiques permanents. Si tous ces facteurs ne sont pas réunis la vie de l'individu comme de l'espèce est menacée.

Il en est de même pour l'ensemble des espèces vivantes identifiées par l'homme. Chaque espèce se nourrit l'une de l'autre, le vivant se nourrit du vivant. L'humain n'échappe pas à la règle même s'il mobilise parfois son esprit à imaginer qu'il se trouve au sommet d'une pyramide plutôt que de reconnaître qu'il est, et a, un point de vue égocentré qui s'inscrit dans un cercle, une sphère nommée Terre.

La représentation qui le fait se considérer en marge des autres formes de vie provient précisément de son appareil psychique, cerveau à la conscience non localisée car non localisable, qui n'a de cesse de s'ériger en espèce dominante.

Rares aujourd'hui sont les humains qui reconnaissent et mobilisent leur existence comme faisant partie d'un tout dans lequel vivre et s'accorder en harmonie avec l'ensemble des parties.

Cette prise de conscience écologique n'est pas un phénomène de mode en vogue, elle est une reconnaissance essentielle de notre place au sein du vivant.

Miroir mon beau miroir...

La psyché humaine et sa capacité de réfléchir, comme de se réfléchir, est considérée comme l'attribut qui distingue l'humain des autres espèces.

Que faisons-nous de notre appareil à penser, et quelle place prend-il dans nos vies? Le processus pensant et le langage articulé qui lui est associé nourrissent nos dialogues aussi bien avec le monde extérieur qu'avec notre propre monde intérieur.

La manière dont nous nous pensons et à travers laquelle nous parlons de nous influe notre être au monde. Le regard que nous portons sur nous-même par nos pensées et nos mots nous structure autant que les pensées et les mots issus du regard de "l'autre".

Et si tout dépendait alors de notre manière d'observer les observateurs que nous sommes ? Et si penser notre humanité différemment nous permettait de la penser comme de la panser de manière plus durable et joyeuse ?